Le 1er juillet, deux nouveaux prêtres ont été ordonnés dans notre diocèse allemand. Ils m'ont invité à accompagner la retraite de préparation à leurs ordinations.
Je me suis senti privilégié, en tant que "frère aîné", de contribuer à leur développement spirituel. Car être prêtre est avant tout une question de spiritualité. Un prêtre représente l'origine de l'Église, ce qui en fait sa raison d'être. Au lieu d'être le représentant d'une institution ecclésiastique, le prêtre (et l'évêque) est appelé à éveiller et à maintenir chez ses sœurs et ses frères la conscience que l'amour de Dieu est apparu parmi les hommes en Jésus. C'est de cela qu'il s'agit.
C'est ce sur quoi nous avons réfléchi ensemble. C'est de cela qu'il devrait s'agir aussi dans l'Église. Cela peut conduire les ministres eux-mêmes à adopter une attitude critique à l'égard de l'institution dans laquelle ils travaillent. Ce n'est pas toujours facile, mais c'est nécessaire. Sinon, les ministres perdent leur authenticité. Cela nécessite une base spirituelle solide, inhérente à une vie "en présence de Dieu".
C'est ce que nous avons construit ensemble pendant la retraite. J'y ai trouvé un enrichissement personnel. Après tout, c'est une mission qui dure toute la vie.
Légende de la photo :
Deux candidats à l'ordination, Benedikt Löw et Rolf Blase, avec l'évêque Joris Vercammen pendant leur retraite.
Merci pour ce témoignage de Monseigneur Vercammen. C'est comme ça que je vois le rôle d'un évêque et comme ça aussi que je considère mon ministère.